En 2025, la situation des Franciliens : 1,3 million de personnes en quête d’un logement décent

La crise du logement en Île-de-France est alarmante, touchant un nombre croissant de Franciliens. En effet, près de 1,3 million de personnes, soit une personne sur dix, vivent en situation de mal-logement. Cette préoccupation grandissante se manifeste à travers de nombreuses problématiques, telles que la précarité énergétique, la suroccupation des logements et l’absence de domiciles permanents.

Les défis du mal-logement en Île-de-France

Au sein de la région, les défis liés à l’accès au logement sont multiples et complexes. Une étude récente de la Fondation pour le logement des défavorisés fait état de diverses formes de mal-logement en 2025, notamment :

• Insalubrité des habitats
• Conditions de précarité énergétique
• Suroccupation des logements, qui concerne plus de 634 000 individus
• Hébergement contraint chez un proche
• Absence de domicile pour de nombreux sans-abri

Suroccupation et précarité énergétique

Dans le cadre de cette situation, 1,2 million de personnes se trouvent en situation de surpeuplement modéré, représentant près de 30 % des locataires de la région. Les jeunes, en particulier, font face à des difficultés croissantes pour accéder à un logement autonome. Selon les analyses de la Fondation, ces derniers quittent le domicile familial avec un retard de deux ans par rapport à d’autres régions de France.

La quête d’accès au logement social

Face à l’augmentation continue des prix sur le marché immobilier, de nombreux ménages se tournent vers le secteur du logement social. Cependant, la demande est nettement supérieure à l’offre, avec près de 888 000 ménages en attente de logement social en Île-de-France, un chiffre qui représente un tiers de la demande nationale. En 2024, seulement 65 000 attributions avaient été réalisées, rendant la situation particulièrement critique pour les demandeurs :

Une augmentation des expulsions

Les expulsions sont également en forte augmentation, avec 8 106 foyers expulsés en 2024. Couplé à cela, on dénombre 350 000 personnes à risque d’impayés de loyers. Le rapport met également en lumière la situation de 125 600 Franciliens sans domicile, dont plus de 4 000 dorment à la rue.

Il est à noter que l’augmentation des prix de l’immobilier, qui dépasse largement celle des revenus, aggrave encore davantage la crise. Entre 2002 et 2024, les loyers ont augmenté 1,6 fois plus vite que les ressources des ménages, rendant difficile l’accès à la propriété.

Des solutions à envisager

Face à cette situation alarmante, des politiques publiques adaptées sont essentielles. Le directeur régional de la Fondation, Éric Constantin, appelle à la création d’un parc social plus important et à un soutien aux initiatives visant à maintenir un parc immobilier privé accessible. Voici quelques propositions pour améliorer la situation :

• Augmenter le nombre de logements sociaux disponibles
• Mettre en place des aides financières pour les ménages à faibles revenus
• Accentuer les efforts de réhabilitation des logements insalubres
• Faciliter l’accès à la propriété pour les jeunes couples

La situation actuelle nécessite une véritable mobilisation des acteurs politiques pour que les inégalités sociales puissent être combattues efficacement. Les défis de l’urbanisme et de l’immobilier doivent être abordés avec la priorité qu’ils méritent, notamment pour réduire la pauvreté urbaine et garantir à chaque Francilien un accès à un logement décent.

Maëlys Gauthier

Expert en véhicules électriques et passionnée par l’innovation, je suis spécialisée dans l’univers Tesla depuis plus de cinq ans. À 30 ans, j’accompagne les particuliers et les entreprises dans leur transition vers une mobilité durable, en offrant des conseils sur les modèles, l’autonomie et les infrastructures de recharge. Mon objectif est de rendre l’expérience Tesla accessible et agréable pour tous.